750 grammes
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Mot de la semaine 8 : les cons...

 

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 (papier d'embalage d'un cadeau d'une jeune femme chinoise : c'est un exercice de calligraphie)

Des cons il en faut ! Sinon il n'y aurait pas de gens intelligents....

En effet on est toujours intelligent face à des cons et con face à des intelligents.

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Mot de la semaine 7 : la souffrance de l'artiste...


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Inutile de se torturer pour faire du bon art. Mais la souffrance donne du coffre. On jure, on peste, on se débat, puis épuisé on se soumet.

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Une grande idée est née !

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Révolution ! Miracle ! Merci à tous les saints du ciel et aux non canonisés par l’église catholique du ciel aussi ! Sait-on jamais….
Je fume du tussilage ! Adieu nicotine ! Désormais mon futur cancer aura moins de prise sur moi et mon moral ! Merci mamama (surnom donnés aux grands-mères par les enfants alsaciens) ! Seize ans après ta mort je comprends enfin quel était ton héritage !
Eh ben au fait quel est-il ?
Eh bien je vais vous dire : c’est toujours ce livre qui donne les secrets des vrais gitans – peut être que ceux que je rencontre de temps en temps sont des faux ! ( eh oui parce qu’un vrai gitan a un métier c’est marqué dans le livre).
Léon Petulenco, auteur du livre écrit qu’on peut fumer une plante qui s’appelle le tussilage. " Mais c’est connu ! " me dit ma collègue lundi dernier ! Eh ben moi je savais pas.
Donc j’ai acheté 200g de tussilage en herboristerie ( 8 euros et j’en ai pour environ un demi mois de fumage comparé à 45 euros la cartouche pour une semaine…..). J’ai acheté du papier à rouler sauf que le buraliste m’a vendu le " classique " c’est à dire celui qui est utilisé pour les pétards (on me l’a dit au travail) car c’est le plus fin. Et il est plus facile de rouler avec le bleu.
Une autre de mes collègue ex-buraliste m’a apporté une machine à rouler ce matin. Et après le travail j’ai acheté une moulinette à fines herbes pour réduire le tussilage en petits morceaux (toujours ma collègue de bureau qui a eu l’idée).
Et voilà j’ai expérimenté la chose une fois rentrée. J’ai une compétence en plus : je sais rouler les cigarettes et qui plus est les cigarettes au tussilage ( pas d’accoutumance ! pas de produits chimiques ajoutés ! moins mauvais pour la santé que le tabac !) Que demande le peuple !
Et le tussilage c’est bon à fumer. Reste juste à me débarrasser de l’accoutumance à la nicotine.
Bon vent à moi-même et j’espère que ça marchera.
 
 

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De rage sort et de rage ira

 
 
 
De rage sort
Et de rage ira
De par le monde
Embrumée
Enerver le monde
Par amour et baisers
De par le monde
Quelle ambition
Rage au ventre
Pour toute cette souffrance
Inexplicable, inexpliquée
De par les brumes
Et non-dits
De mon âme


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Ce/tte création est mis/e à disposition sous un contrat Creative Commons.

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L'artiste

 
 
Il était un peu brigand et comme tous les brigands a un fort don d'observation et beaucoup de bon sens en tous cas plus que les autres. Un brigand est forcement plus terre à terre que les autres. Ce n'est pas le genre à se laisser enrôler dans une secte ou alors si mais en tant que gourou pour se faire beaucoup d'argent. Monsieur K est enseignant dans l'école où je travaille et m'a raconté l'histoire suivante. Il est issu d'un milieu modeste, un milieu d'ouvrier et ce n'est que grâce à son grand-père qu'il est devenu ce qu'il est. En effet jeune mâle de la famille son grand père devait beaucoup l'aimer et devait être un peu brigand lui aussi car il réalisa un très beau coup sur son lit de mort.
En effet au seuil de passer à trépas il fit venir sa fille à son chevet et lui dit " M fera se qu'il voudra plus tard ". C'est ainsi que Monsieur MK put faire une école d'art. Sa mère n'osa sans doute pas renier la promesse qu'elle fit à son père sur son lit de mort. Il était donc artiste et ne gagnait pas un rond pendant très longtemps jusqu'à ce que sa femme lui fit un coup à son tour. Elle attendait un bébé. C'est ainsi que Monsieur MK dut aller travailler et devint enseignant dans notre école. A ce jour sa fille est grande et travaille quelque part en Thaïlande genre dans les champs et il a deux autres enfants. A la naissance de sa fille il a aussi arrêté de fumer.
Quand il arrive dans mon bureau les cheveux dressés sur la tête je sais qu'il faut être très diplomatique car un rien le fait grimper aux rideaux sinon on rigole bien. En bon brigand il est méfiant et refuse le café chauffé au micro-ondes. Quand j'ai renoncé à chauffer mes repas avec cet appareil et que je lui ai dit il m'a répondu que je vivrai sans doute plus longtemps. Je saurai dans dix ou vingt ans s'il avait raison. En attendant je n'a pas racheté de micro-ondes. Sait-on jamais.

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Tags

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Bon ben je vais donc me soumettre à ce fameux jeu pour lequel j’ai été taguée….hum, hum…
J’ai juste un problème, j’ose pas trop taguer des blogueurs inconnus donc je vais déroger un peu à la règle………Anarchiste ! Eh oui……..
Petit rappel de la règle : je dois dévoiler sept de mes secrets les plus intimes ( ouh là !) avec possibilité d’une réponse fausse et je dois taguer sept personnes ensuite.

Dans le texte : " Vous nous donnez dans votre prochain article sept de vos secrets les plus intimes et les plus coquins sur vous, votre vie, votre chat, votre enfance, votre famille. Ensuite vous désignez sept heureux gagnants sur votre article à la suite de votre liste ex-secrète et vous leur laissez aussi un com (des fois qu'ils ne viennent plus sur votre blog ou fassent semblant de ne pas être au courant). En plus vous précisez de nouveau le règlement histoire que cette règle compliquée ne soit pas malcomprise. Et puis Lou rajoute une petite variante histoire de ne pas trop s'embêter vous avez droit à une réponse fausse sans dire laquelle. " 

 
Mes secrets :
J’ai besoin de drogues pour me motiver
Je suis extrêmement paresseuse : quand je peux me faciliter la vie je le fais- un peu comme l’électricité : je choisis toujours le chemin le plus court pour arriver quelque part
Je ne mets des sous vêtements sexys qu’aux grandes occasions
J’aime expérimenter et comprendre des trucs
J’aime les plaisirs de la vie : des plus basiques aux plus raffinés et j’ai souvent des fantasmes dans la tête mais J’essaye de reconnaître les mirages
Je vendrais père et mère pour conduire une Porsche rouge avec un aigle sur le capot
 
Pour finir je me contenterai de taguer jocelyncharles

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Mot de la semaine 6 : Kundera

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Kundera a écrit : " Les jeunes morts enterreront les vieux morts ", " Le germe de la fin est compris dans le début "…..Eh oui……

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Se passer des cosmétiques chimiques et chers ( suite)

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 Strasbourg, quai Fustel

Toujours à la recherche d'une libération de la société de consommation, de tenter de me passer des produits chimiques à la fois en cuisine, en ménage et en cosmétiques, j'ai essayé une recette de shampoing qui m'a pas mal réussie aujourd'hui. En effet mes cheveux sont tout doux bien qu'un peu ternes. Un rinçage à l'eau vinaigrée devrait arranger ça la prochaine fois.

Dans ma quête d'autarcie j'ai donc essayé un shampoing lavages fréquents qui aide aussi en cas de cheveux abîmés (c'est ce qu'il y amarqué dans le bouquin)

Donc :

2 cuil à s de savon de marseille en paillettes

1 jaune d'oeuf

le jus d'un citron

1 cuil à s d'huile d'olive

bien mélanger et laver les cheveux avec.

Mon commentaire est que ça fait bizarre car il faut rajouter de l'eau pour faire mousser le savon et après il faut beaucoup, beaucoup rincer. C'est un peu plus pénible qu'avec un shampoing normal car des paillettes de savon restent accrochés dans les cheveux. Une fois rincé ça fait bizarre aussi car le cheveux mouillé est rugeux voir poisseux. Mais une fois sec, les cheveux sont beaux et doux comme je le disais plus haut. Il faut juste mettre du vinaigre dans l'eau de rinçage et le tour sera joué.

Peut être n'achèterai-je plus jamais de shampoing. Au moins quand on le fait soi-même on sait ce qu'il y a dedans!

Par ailleurs ça fait plus d'une semaine que je bois 1/2l de tisane pour les jambes et la cellulite . C'est un mélange de 80g de vigne rouge et 40g de fenouil acheté chez l'herboriste.

Faire infuser trois cuil à s dans 1/2l d'eau bouillante pendant 10 minutes. Et boire trois tasses quinze jours par mois.

Bien sûuuuuuur..... ma celulite et pas partie au bout de huit jours MAIS je n'ai plus de jambes lourdes depuis que je bois cette tisane.

Et pour un peu moins de quinze jour elle me coûte 6.80 euros.

Je suis sûre que c'est plus efficace que les gellules vendues en pharmacie.

Suite de mes aventures de résistance à la société de consommation au prochain numéro!

 

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Mot de la semaine 5 : l'humour...

 
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Inutile de fuir, l'humour vous rattrapera toujours ! Quoi que vous fassiez, il y aura toujours un moment où vous serez jugé ridicule. Les gens vous le signalerons en riant?.. Et tant mieux si c'est comme ça.

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Mot de la semaine 4 : le communisme, pourquoi ça n'a pas marché...

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Un ancien communiste disait que le communisme n'a pas marché à cause de la veulerie humaine.

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Soin pour cheveux secs


 

Quand je vais chez le coiffeur, il me propose toujours un soin. En effet mes cheveux sont un peu cassants et secs suite aux couleurs.

Donc aujourd'hui j'ai eu l'idée de tester un soin pour cheveux secs du bouquin que j'ai acheté il y a 22 ans chez France Loisirs : "La beauté c'est naturel". L'auteur du bouquin dit dans la préface qu'il vaut mieux faire ses produits de beauté soi-même car les principes actifs contenus dans les plantes et autres produits ne se conservent pas et ne sont pas commercialisables. Si on suit cette logique, ça nous amène à déduire que le shampoing aux plantes, la crème au ginseng, et tous les produits soit disant naturels, eh bien c'est de la foutaise.

Ceci dit c'est une déduction totalement personnelle et en fait je ne sais pas si c'est vrai. Mais ça semble assez logique.

Le hic dans toutes ces recettes c'est que c'est beaucoup de travail et qu'on a pas toujours tous les ingrédients à la maison surtout que le bouquin a 20 ans et que ce que vendent pharmacies, drogueries a beaucoup changé comme l'économie de marché en général.

J'ai quand même essayé ce soin ce matin. Voici donc la recette :

Pour cheveux secs :

2 jaunes d'oeufs

2 cuil à s d'huile d'olive

1 cuil à s de rhum

battre le tout et verser sur cheveux mouillés. laisser reposer 15 minutes et rincer.

C'est ce que j'ai fait mais j'ai fait une soupe entre temps et ça a reposé 30 minutes. Donc là j'ai eu du mal à rincer. Enfin bon j'attends que les cheveux sèchent pour voir le résultat.

ça sent le rhum en tous cas. Peut être faudra-t-il faire un shampoing pardessus.

Mais d'après le bouquin on pourrait se laver les cheveux tout le temps avec des oeufs battus comme se nettoyer le visage tous les matins avec du lait ou du beurre ou un jaune d'oeuf.

A voir.....

Je vous ai quand même mis une photo du résultat pour que vous puissiez juger.....(lol)

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Mot de la semaine 3 : quand on devient plus moche...

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Quand on devient plus moche, on prend des amants plus moches : ça marche aussi.

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Le bègue

 
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C’était un dimanche. Les hommes étaient rassemblés dans un restaurant du village ( " wirtschaft ", en alsacien). Ils discutaient entre eux. Certains jouaient aux cartes. Parmi eux , accoudé au comptoir, se trouvait Emile, un simple d’esprit, orphelin, placé comme ouvrier agricole chez un fermier du village. Il sirotait son vin paisiblement savourant ce moment d’inactivité où il ne goûtait qu’à la joie de faire partie d’une communauté, d’y avoir une place, même maigre. Mais la joie paisible d’être au calme ne dura pas longtemps. Les villageois le houspillaient souvent mais pas trop méchamment (Cela aussi faisait partie de sa vie en communauté) mais ce jour-là fut différent. Paul, l’alcool aidant, eu le malheur de faire porter ses moqueries sur les conquêtes improbables d’Emile. D’habitude, l’idiot ne disait rien, il laissait dire. Mais là s’en était trop. Paul était allé trop loin. Il se mit en colère et en bégayant répondit : " Du besh so dum das net verecke kansch ". Tu es tellement con que tu n’arriveras pas à crever. Le bon mot d’Emile fit sensation au restaurant.
L’hilarité générale qui suivit consacrait son bon esprit.

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Mot de la semaine 2 : l'amour...

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 Magnifique citrouille récoltée par ma mère dans son jardin !
 
 
 
 
 
 
 
 
L’amour est un vaste supermarché. La société est un vaste supermarché : les gens vous consomment….Pourtant je ne suis pas une boite de raviolis.

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De la création, de ce qui marche, marche pas

 
 
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Outils ayant servi à la récolte du blé dans le temps.....

J’ai eu une discussion près de la photocopieuse avec une prof cette semaine dans l’école d’art où je travaille. Cette prof travaille à mi-temps et fait donc 8 heures par semaine ce qui pour moi n’est pas beaucoup et je l’imaginais arrondir ses fins de mois avec des boulots supplémentaires. J’insinuais que huit heures c’est pas beaucoup et lui ai demandé ce qu’elle faisait à côté. Elle me répond qu’elle travaille à la préparation de ses cours. Comme j’étais incrédule elle m’explique qu’elle doit constamment travailler et se renouveler pour tenter d’accrocher ses élèves dont le taux d’absentéisme est très fort. Beaucoup ne vont même pas aux devoirs sur table. Ces élèves sont effectivement très gâtés dans notre école. Elle m’explique qu’elle essaye de réfléchir à ce qui marche en cours, à ce qui enthousiasme ses élèves, qu’elle voit sans cesse arriver de nouvelles générations d’étudiants qui ne sont sans cesse préoccupés par d’autres choses, qu’une chose qui aura accroché certains ne marchera sans doute plus la fois suivante et que ça allait très vite.
 
En fait l’évolution de la création va très vite. Cette remarque a été corroborée par la lecture d’une interview d’Houellebecq qui disait que son temps était fini. Entendez par la sa notoriété. Je ne pense pas que ça fait dix ans qu’il est connu. Je vais revenir à Houellebecq mais avant je reviens à mon enseignante. Elle me disait que la difficulté de son travail venait de la question sans réponse de "  Faut il enseigner l’art ? L’art s’apprend-t-il ? " paraît-il c’est une question très ancienne déjà posée par Platon.(Platon entre nous soit dit n’aimait pas trois catégories de personnes, les poètes, les femmes et les fous.( Les premiers parce qu’ils fabriquaient du faux et les deux seconds parce qu’ils racontaient des histoires ce qui revient à peu près au même)).
 
En plus en école d’art il n’y a pas de programme auquel se rattacher ce qui est normal vu que personne ne sait s’il faut enseigner l’art et que personne ne sait ce qu’il faut enseigner. Cela met les enseignants dans une position bien inconfortable surtout les enseignants comme cette prof qui enseignent la théorie ( philosophie, langues, histoire de l’art)
Car bien sûr dans le domaine de la création personne ne sait à l’avance ce qui marchera ou ce qui ne marchera pas.
 
Revenons-en à Houellebecq. Toujours dans cette interview il disait que son genre de littérature, réaliste, noire ne marchera plus car la société française va trop mal et que les gens ont besoin de choses plus fleur bleues et plus conformistes ce vers quoi tend la littérature de nos jours. C’est marrant d’ailleurs car Anna Gavada dans une autre interview disait qu’elle n’était pas un écrivain. C’est vrai que ses livres sont bâtis sur de bons sentiments. (Moi j’aime bien.)
Les gens ne veulent plus de romans réalistes.
 
J’ai appris une autre chose intéressante. Les lecteurs des maisons d’édition sont monsieur tout le monde. Ce ne sont pas les gens les plus qualifiés et Houellebecq disait qu’on peut très bien aujourd’hui passer à côté de très bons textes. Ceci dit je ne me sens pas visée dans ça car je sais que ce que j’écris n’est pas transcendant. Mais la remarque valait la peine d’être transcrite.
Houellebecq disait aussi être écœuré par les réactions de certaines personnes à son égard, que c’était allé trop loin. Il peut se faire insulter par un con et sourire mais c’était allé trop loin. Je n’ose imaginer à quelle violence verbale ou physique il a eu à faire. Les français d’après lui sont trop vindicatifs. Oui ça c’est le cas de le dire.
Nous vivons dans une société de grande violence.

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