Si ça continue, je te fais Kho Lanta, en slip sur le sable !
Si ça continue, je te fais Kho Lanta, en slip sur le sable !
Reconnaître les belles personnes, savoir parler un langage simple que les petits comprennent. Comme ils subissent ils ont de très belles
qualités humaines.
Sans parler des trop bons trop cons, des bonnes pâtes….
Qui sait quelle force ils ont emmagasinée ? Et combien ils sont patients…..
Les connaissances parasites….
Le roman consiste-t-il en une connaissance parasite ?
Après tout pour sonder l’âme humaine et voir ses travers, on accepte d’aborder le mal par souvenir ou empathie, on l’envisage, le
considère, le décrypte.
N’est ce pas mauvais ?
Mais voir le mal dans l’âme humaine est une preuve d’amour puisqu’on accepte de se salir, de voir le mal, le considérer, le ressentir
pour mieux le dénoncer. C’est ce que font certains romanciers.
A mon avis ils savent que ça leur attirera des ennuis, mais bon….
Et d’ailleurs le mal est présent en chacun de nous. Nous avons tous déjà fait du mal. Et le pire mal à mon avis c’est pas de dire un
gros mot, de fumer ou même d’être alcoolique.
Le mal certains l’appellent défauts, encore qu’un défaut sert parfois.
Alors suffit de regarder en soi-même. Comme c’est soit et qu’il vaut mieux s’aimer, on peut le tolérer chez soi et
donc chez les autres.
Après tout c’est humain.
Mais il est légitime de faire attention à ses fesses, de se défendre, se protéger. Ça veut pas forcément dire se venger, ça…
Je ne donne pas cher d’un agneau sans défense parmi les loups.
Ecrire c’est comme faire un mandala. On construit patiemment quelque chose qui ne sera peut-être jamais lu de même qu’un mandala est détruit après qu’il a été admiré. Peut être cela rend-il
sage…..
Strasbourg
Je faisais partie de ces gens que l’on côtoie tous les jours dans la rue, le tram, le train, l’avion et qu’on ignore pour se protéger, se préserver, des gens en souffrance que l’on pourrait
aider, des SDF, des gens en pleurs, des fous, des gens violents, bêtes, gros, qui si l’on discutait avec eux, s’intéressait à eux pourraient changer et aller mieux, ce magma de gens qu’on laisse
à leur souffrance et dont on prononce le verdict dans notre tête en passant. J’ai côtoyé beaucoup de personnes qui auraient pu m’aider de façon informelle dans ma vie de tous les jours, des
profs, des amis, qui auraient pu remarquer les signes que je leur adressais mais qui prononçaient leur verdict et me laissaient dans ma souffrance, ma course, jusqu’à ce que je pète carrément les
plombs et endommage mon cerveau, seul outil qui pouvait me servir puisque j’étais destinée à un travail intellectuel. Et moi-même je fais la même chose maintenant. J’ai essayé de répondre à
toutes les sollicitations, d’aider tout le monde ou du moins les gens qui demandaient mon aide. Mais cela n’allait pas, je n’avais pas assez d’énergie pour répondre à toutes les sollicitations et
j’étais souvent déçue par la réaction des gens en retour de mon aide. Ils ne l’appréciaient pas. Elle allait de soi. Ainsi je fais comme vous je me protège et c’est seulement quand je le décide
que j’accepte d’apporter mon aide à quelqu’un. Au moins je suis appréciée à ce que j’appellerais ma juste valeur. Je suis comme mes bourreaux d’hier.
Quand on essaye d’arrêter de fumer si comme quand on est dans une secte et qu’on essaye d’en sortir. Il y a des jours où les symptômes de manque deviennent tellement fort que votre cerveau
fabrique des pensées pour retourner dans la secte. Ou des jours où vous vous souvenez avec nostalgie d’une période de votre jeunesse où vous fumiez et où c’était très positif et valorisant et
vous avez très envie de retourner dans la secte.
Pour moi, réussir à arrêter de fumer équivaudra à avoir assez de recul dans ces moments-là pour ne pas vouloir retourner dans cette secte du moi- fumeur.
D’autant plus que fumer une seule cigarette peut entraîner votre retour vers cet état.
Strasbourg, non lieu
Quand quelque chose de bien nous arrive, on le mérite toujours; quand c’est quelque chose de négatif, c’est toujours la faute d’un autre.
L'Ill
Les livres vous donnent de l’amour, de l’énergie, parfois, souvent, de plus en plus souvent. Parfois un écrivain vous arrive du fond de son 19e siècle pour vous guérir d’une maladie.
Ah le vieux Tolstoi du fond de son 19e siècle…..Pourtant les biographes ont tout passé au vitriol et si on veut savoir on apprend qu’il avait bien des travers. Pourtant grâce à lui, à
ce qu’il a écrit, vous réalisez un truc et le médecin dans sa tête révise son diagnostic. Ainsi c’est de l’amour qu’il vous envoie par le biais d’un roman disponible en librairie et
bibliothèques. Suffit de le trouver et de le lire. Faut un peu chercher, se donner le mal de lire du début à la fin.
D’après ma religion, le Christ a plus souffert que n’importe quelle personne sur cette terre. Il a porté tous les péchés du monde. Alors imaginez un instant combien ça peut faire. Déjà prenez l’annuaire du Bas-Rhin (ou celuide votre département) et tentez de considérer chaque personne dont le nom est inscrit, de simplement lire chaque nom, eh bien c’est que le Bas-Rhin et ceux qui ont le téléphone et ne sont pas sur liste rouge. Alors essayez de penser à la population mondiale actuelle, puis de penser à tous les hommes qui ont déjà existé, essayez de penser à leurs vie et au péchés qu’ils ont pu commettre ne serait-ce qu’en un seul jour. Vous n’y arriverez pas ça c’est sûr.
Mais vous voyez c’est pas mal. Nous portons tous des péchés, parfois nous portons ceux de nos pères. Vous devez savoir ce que c’est. Alors imaginez tous les péchés des hommes qui ont existé, existent et vont exister : pas mal nom ?
D’après la Bible Jésus s’est fait homme et a accepté de souffrir dans une peau d’homme. Qui peut dire combien il a souffert si on croit à cela bien sûr ?
C’est illusoire de penser que l’homme est perfectible, pourtant je crois aux mots, à l’expérience échangée et à la prise de conscience.